Les Cités minières dE LA VALLéE DU MISENGRAIN


NOYANT LA GRAVOYERE

"Cité-Jardin" de la Promenade

La Mine bleue est une ancienne mine d'ardoise située sur le site d’exploitation des ardoisières de la Gatelière, constituait lorsqu'elle était encore en service de 1916 à 1986 le principal employeur de la commune.

Dans les années 1920, une cité ouvrière est construite pour les ouvriers des ardoisières. Elle est composée de pavillons semblables mais tous différents, équipés de toilettes et d'eau courante voire d'électricité et implantés le long de rues courbes. Ce modèle se distingue des corons à l'anglaise et des pavillons doubles ou quadruples rencontrés dans les bourgs miniers alentour.

SEGRE

Cité des Mines

Exploitées pendant un siècle, les mines de fer de Segré ont employé jusqu’à 700 ouvriers dont de très nombreux Polonais et Italiens. Les premiers puits furent creusés à Nyoiseau, à Charmont, puis aux Aulnaies. Ont suivi les puits de Bois I (Noyant la Gravoyère), l’Oudon (Segré), Bois II et Bois III (Nyoiseau). Aux abords immédiats des puits, des cités sont construites pour loger les ouvriers. 

 

Les cités de Mines de Fer de Segré sont d’un esprit architectural et urbanistique analogue à la cité jardin mais moins achevé.


COMBRÉE

Cité ouvrière de Bel air

L'activité ardoisière commence dès les années 1840, où plusieurs carrières à ciel ouvert sont exploitées. En 1876, la «Société des ardoisières de la forêt» reprend ces exploitations. Au début du XXe siècle, on construit une cité ouvrière comprenant des logements, une église et une école. Celle-ci s'étale le long de la D 775 reliant Pouancé à Segré. La cessation d'activité de l’exploitation a lieu en 1982.

A noter que les cités minières originelles ont été démolies, les terrains ne sont pas reconstructibles en raison du PPRM. Le village de l’Ombrée est un vestige des cités de La Forêt, disposées en plan équerre, avec la particularité de passerelles reliant les maisons entre elles, rue Jeanne d’Arc et Du Guesclin.

NYOISEAU

La Cité du Bois II

Aux abords immédiats des puits, des cités sont construites pour loger les ouvriers. Pour exemple, Nyoiseau passe de 827 à 1516 habitants en 20 ans.

 

Visibles de loin, le chevalement métallique de 1935 et son jumeau en béton de 1963, rappellent cet héritage culturel et architectural unique en son genre dans la région des Pays de la Loire. L’épopée minière à Nyoiseau s’est arrêtée en 1985.

 

Les  pavillons doubles, jointifs, organisés en une rue d’axe Ouest/Est, celui des veines de minerai de fer, aboutissent à la chapelle des Mineurs qui clôt la perspective.